Après Desjoyeaux, Le Cléac’h arrive en héros

Après Desjoyeaux, Le Cléac’h arrive en héros



Epuisé, mais heureux. Après l'arrivée de Michel Desjoyeaux, aux Sables d’Olonne il y a une semaine, Armel Le Cléac’h est le deuxième skipper du Vendée Globe a avoir franchi la ligne d'arrivée ce matin au terme d'un peu moins de 90 jours de mer. Attendu initialement vers 11 heures, le skipper de Brit'Air est finalement arrivé à 9h41 après une fin de course équipe.

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Notre dossier complet Derrière lui, Samantha Davies et Marc Guillemot se disputent la troisième place à seulement quelques milles l'un de l'autre.

Derniers jours de course épuisants

Les derniers jours se sont avérés particulièrement difficiles pour Armel Le Cléac'h, le marin de Morlaix. Malmené depuis les Açores par une dépression qui ne l'a plus quitté, le navigateur a passé une nuit épique dans le golfe de Gascogne avant la délivrance après exactement 89 jours, 20 heures 35 minutes et 45 secondes.

La deuxième place de Le Cléac'h ne sera définitive après l'arrivée de Marc Guillemot attendu entre mardi et mercredi en raison du jeu des bonifications. Le Cléac'h a en effet obtenu 11 heures de bonification pour s'être rendu au secours de Jean Le Cam (VM Matériaux) début janvier. Mais son suiveur Marc Guillemot (Safran) a lui récupéré 82 heures après avoir été dérouté par la direction de course mi-décembre pour venir au chevet de Yann Eliès (Generali). Restent 71 heures. Si Marc Guillemot arrive au-delà de ce délai, ce qui est probable, Armel Le Cleac'h pourra savourer cette deuxième place bien méritée.

Le bateau endommagé par la tempête

Les conditions météo pendant la remontée de l'Atlantique étaient si violentes pour Le Cléac'h que l'embarcation n'a pas résisté la nuit dernière aux assauts des bourrasques de vent et des vagues gigantesques. Le prolongement du roof qui protège l’espace de manœuvre dans le cockpit a explosé et le chariot de têtière de grand-voile est également sorti de son logement. Avec 35 nœuds de vent moyen (10 de plus sous les grains) et des creux de 5 à 6 mètres par le travers, Armel le Cléac’h a donc décidé de naviguer prudemment vers les côtes françaises.

Dix skippeurs sont encore en mer. Le dernier, l'Autrichien Norbert Sedlacek (Nauticsport-Kapsch), vient à peine de franchir le cap Horn et commence à remonter l'Atlantique.

Source : leparisien.fr