ASSOCIATION KENZO
POUR LA PROTECTION ANIMALE
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Sanctuaire KENZO (siège) 1034, chemin des Erables, 76110 Manneville la Goupil
FRANCE
christine-delfosse@association-kenzo.frKenzo….une victime de l’absurdité !
Kenzo, un chien croisé boxer, est le personnage principal d’une histoire qui pourrait sembler au départ rocambolesque, si elle n’avait fini par son euthanasie, entraînant un drame humain.
Voilà un animal sans aucun antécédent d’agressivité n’ayant jamais fait l’objet d’aucune plainte, qui après un banal contrôle de police, termina sa vie, au fond d’une geôle de fourrière.
Comment en est-on arrivé là ?
Lors de son acquisition, cinq ans auparavant, Kenzo authentifié par un vétérinaire comme animal n’appartenant pas à la classification des chiens dangereux, n’a évidemment jamais fait l’objet d’une déclaration officielle en mairie.
Son seul « crime » ? ……..celui d’avoir l’apparence, la physionomie d’un staff, ce que nous appellerions, dans d’autres circonstances, un délit de « sale gueule » !
Sa destinée lui fit croiser deux vétérinaires peu consciencieux, qui firent pencher la balance du côté négatif, en l’assimilant à la mauvaise catégorie répertoriant nos canidés, un représentant des forces de l’ordre peu scrupuleux de s’embarrasser de l’aspect humain dans l’affaire, et un procureur probablement trop occupé, pour se pencher véritablement sur le dossier, et qui se hâta de le classer, en signant l’acte de mise à mort.
Certains éléments de cette douloureuse « mésaventure », peuvent cependant apparaître troublants.
En effet, Mme Toussaint, responsable de Kenzo, déjà handicapée et malade, à bout de forces tant moralement que physiquement, s’est sentie obligée, sous la pression (répression ?) et l’insistance des autorités, de signer, la mort dans l’âme et épuisée par les évènements, l’acte d’euthanasie……..nous n’oserions dire sous la contrainte, car dans cette hypothèse, l’attitude est pénalement condamnable d’après les dispositions de L’article 223-15-2 du Code Pénal , vis à vis d’une personne en état de faiblesse et d’influence. Autre vice de forme dans ce feuilleton, le changement de propriétaire n’avait jamais été enregistré au fichier central canin, la signature et l’acte auraient donc dû être caduques !
L’acharnement policier ne s’est pas arrêté là. Au cours de la toute dernière promenade de Kenzo dans la cour de la fourrière, la promenade du condamné, le matin même avant sa mort, entouré de ses propriétaires effondrés, les portes de la fourrière étaient gardées par deux policiers qui rendaient compte régulièrement de l’évolution de la situation à des collègues dans une autre voiture de police qui tournait dans le secteur et passait régulièrement devant la fourrière afin de surveiller le petit comité de soutien pacifique qui s’était formé devant le lieu d’exécution. Les policiers étaient encore là quand la famille de Kenzo est sortie de la fourrière, le fils tenant le cadavre de Kenzo dans ses bras, madame Toussaint, au bord de l’évanouissement, soutenue par une amie.
Aujourd’hui, alors que Kenzo repose dans le jardin d’une amie proche de la famille, une femme, sa fille de dix ans et son fils, ne parviennent toujours pas à apaiser leur chagrin, ni à pardonner l’injustice, encore moins à trouver le sommeil et le repos.
Kenzo est devenu une sorte de symbole, parmi tant d’autres, victime d’une loi technocrate ridicule, visant à faire de certaines races des boucs émissaires de maîtres irresponsables !
Ni la mobilisation des réseaux de protection animale via internet, ni la pétition qui avait rassemblé plus de 650 signatures, n’auront suffi !
Le nom de Kenzo est devenu désormais un forum de passionnés de la défense des animaux sur le net « la voix de Kenzo », et une association « L’association KENZO » qui veut lutter contre toutes les formes de maltraitance animale, défendre d’autres cas similaires, et interpeller le public et les pouvoirs publics, sur les conditions désastreuses de détention des animaux en fourrière…….pour qu’enfin peut être un jour, notre société puisse reconnaître à leur vraie valeur les droits de l’animal en modifiant cet article du code qui l’assimile encore à un objet.
Hervé, pour l’association KENZO