BillyBlue Admin
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| Sujet: Les antioxydants dans les aliments pour animaux de compagnie - Mise à jour - Jeu 19 Fév - 23:23 | |
| Les antioxydants dans les aliments pour animaux de compagnie - Mise à jour -
Ces dernières années, les propriétaires d'animaux de compagnie sont devenus plus conscients de la présence d'agents de conservation dans les aliments de leur compagnon. Pour la plupart, ces agents sont des antioxydants et ils sont essentiels à la production des aliments pour animaux de compagnie. Sans eux, l'oxygène réagirait avec les gras, les huiles, les micronutriments liposolubles et les pigments, produisant une détérioration rapide de l'aliment par un processus appelé peroxydation ou auto-oxydation, et qui altère le goût, la texture, l'odeur, la couleur et la valeur nutritive de l'aliment, en plus de produire des sous-produits nocifs.
L'efficacité des antioxydants varie selon leur type et l'étape de fabrication pendant laquelle ils sont ajoutés. En général, plus l'antioxydant est ajouté tôt dans le processus de fabrication, plus la durée de conservation du produit est longue.
Les antioxydants peuvent être classés selon qu'ils sont d'origine naturelle ou synthétique. Les antioxydants synthétiques les plus utilisés sont l'éthoxyquine, ainsi que l'hydroxyanisole butylé (BHA) et l'hydroxytoluène butylé (BHT). Les fabricants d'aliments pour animaux de compagnie les préfèrent en raison de leur grande efficacité et de leur faible prix. Ainsi, 150 mg/kg d'éthoxyquine équivalent à 1000 mg/kg d'un mélange de tocophérols (Vitamine E).
Puisque les propriétaires d'animaux de compagnie utilisent abondamment Internet pour trouver de l'information (pour le meilleur et pour le pire), les fabricants subissent une pression croissante pour utiliser les antioxydants naturels plutôt que synthétiques. L'achèvement récent d'une étude quinquennale sur les effets négatifs de l'éthoxyquine a mené l'AAFCO (Association of American Feed Control Officials) à réduire la quantité d'antioxydant exigée de 150 mg/kg à 75 mg/kg. Bien que l'étude n'ait permis de déceler aucun effet nuisible, la pression exercée par les consommateurs a fait en sorte que l'utilisation et la commercialisation des antioxydants naturels sont devenues la norme dans l'industrie.
Les produits végétaux, y compris les herbes et les épices, fournissent un large éventail de composés, notamment la vitamine C, l'acide citrique, et des phénols et des caroténoïdes, qui freinent le processus d'oxydation. Parmi les antioxydants naturels, le plus courant est la vitamine E. Il existe huit formes différentes de vitamine E, mais elles sont habituellement mélangées et agissent ensemble. L'acide citrique a aussi un effet de synergie et contribue à stabiliser et à régénérer l'effet antioxydant des tocophérols. En outre, on a isolé dans certaines herbes et épices des composés qui ont des propriétés antioxydantes viables sur le plan commercial. La sauge, le thym et le romarin en sont des exemples; l'extrait de romarin contient huit composés phénoliques distincts qui, comme les tocophérols, agissent aussi ensemble.
Le problème de nombreux antioxydants naturels, surtout les tocophérols, c'est non seulement qu'ils sont relativement coûteux, mais aussi qu'ils sont plus susceptibles de se dégrader et que leur activité antioxydante est plus faible, comparativement aux antioxydants synthétiques. Cette dernière caractéristique réduit la durée de conservation des aliments secs. Les fabricants tentent de résoudre ce problème en utilisant une grande variété d'antioxydants qui ont différentes propriétés, qui agissent ensemble les uns avec les autres et qui limitent efficacement l'auto-oxydation.
La préférence pour les antioxydants naturels a pour conséquence pratique de réduire la durée de conservation des aliments pour animaux de compagnie. Cette conséquence est de moindre importance dans le cas des aliments thérapeutiques pour petits animaux, car ils contiennent généralement moins de gras et d'acides gras non saturés que les aliments vendus dans le commerce. Néanmoins, il incombe aux consommateurs de bien entreposer les aliments secs, de garder des quantités raisonnables, d'effectuer une rotation des stocks et de tenir compte de la date de péremption imprimée sur l'emballage. | |
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